13 juillet 2004
Attention: Le manque de gratte peut provoquer des démangeaisons
Ne pas négliger le pouvoir de l'objet "instrument" dans la musique
porteur d'émotion autant que la musique elle même, c'est la leçon que
je retire de récentes constatations. Je m'explique :-)
Hier soir j'ai eu l'occasion de jouer un peu de gratte avec une amie qui en a joué très longtemps à un très bon niveau, mais uniquement de la guitare classique. Pour resituer son niveau, sa guitare à cordes nylon à elle a été fabriquée sur mesure par Yvon Le Moing, élu parmi les meilleurs artisans de France cette année et auquel Guitare Classique Magazine consacre un article dans son dernier numéro trimestriel. (Ma Joséphine a moi elle a été fabriqué par Monsieur Yamaha)
Elle n'avait plus touché de guitare depuis 7 ans, juste quelques accords à l'occasion mais c'est tout. Et bien elle encore, comme 2 amies auparavant, ont décidé de s'y remettre juste aprés avoir gratouillé légèrement les cordes. C'est un peu normal quand on voit tout ce que ce bel instrument est capable de générer comme émotions. Ca marque à vie à n'en pas douter, marqué au fer rouge ad vitam.
Combien de musiciens ont-ils joué un jour de la guitare pour ensuite arréter faute de temps? Il doit y en avoir une quantité abyssale. C'est un potentiel impressionant...n'y aurait-il pas une sous-optimalité émotionnelle (et économique quand on voit le prix des cordes ;-) en France quand on considère tout ce bonheur non réalisé...
L'achat d'un premier instruments ne devrait-il pas être financé par l'Etat à hauteur de 150 par exemple puisque nous vivons dans une société du spectacle et une société de l'information produisant de l'intangible... bon allez assez de palabres idéalistes pour aujourd'hui, je retourne au métro-boulot-guitaro.
Hier soir j'ai eu l'occasion de jouer un peu de gratte avec une amie qui en a joué très longtemps à un très bon niveau, mais uniquement de la guitare classique. Pour resituer son niveau, sa guitare à cordes nylon à elle a été fabriquée sur mesure par Yvon Le Moing, élu parmi les meilleurs artisans de France cette année et auquel Guitare Classique Magazine consacre un article dans son dernier numéro trimestriel. (Ma Joséphine a moi elle a été fabriqué par Monsieur Yamaha)
Elle n'avait plus touché de guitare depuis 7 ans, juste quelques accords à l'occasion mais c'est tout. Et bien elle encore, comme 2 amies auparavant, ont décidé de s'y remettre juste aprés avoir gratouillé légèrement les cordes. C'est un peu normal quand on voit tout ce que ce bel instrument est capable de générer comme émotions. Ca marque à vie à n'en pas douter, marqué au fer rouge ad vitam.
Combien de musiciens ont-ils joué un jour de la guitare pour ensuite arréter faute de temps? Il doit y en avoir une quantité abyssale. C'est un potentiel impressionant...n'y aurait-il pas une sous-optimalité émotionnelle (et économique quand on voit le prix des cordes ;-) en France quand on considère tout ce bonheur non réalisé...
L'achat d'un premier instruments ne devrait-il pas être financé par l'Etat à hauteur de 150 par exemple puisque nous vivons dans une société du spectacle et une société de l'information produisant de l'intangible... bon allez assez de palabres idéalistes pour aujourd'hui, je retourne au métro-boulot-guitaro.
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