Allez je me lâche...
Lu aujourd'hui sur Le Monde, à propos de l'éxécution de Stanley Williams.
"Stanley Williams, qui a toujours clamé son innocence, s'est en effet converti en prison en militant contre la violence, a écrit des livres pour enfants et a même été proposé pour le prix Nobel de la paix. Agé de 51 ans, il a reçu le soutien d'organisations de défense des droits de l'homme comme Amnesty International, de responsables religieux comme Jesse Jackson et de nombreuses célébrités."
Quelle barbarie que la peine de mort, quel manque de réflexion et d'humanisme pour un pays qui a été fondé par des visionnaires et des philosophes d'action qui avaient une certaine idée de l'humanité. Si il est un pays dont les habitants sont chaleureux et ouverts ce sont biens les USA (pour autant qu'on puisse ainsi globaliser ce pays multiple) et si il est un pays dont les gouvernements successifs agissent de façon egoïste, calculatoire, hypocrite ce sont encore une fois les USA. Quel paradoxe, les américains méritent -ils pareil appareil politique. (oui diront certain pour assurer la sécurité nationale d'un pays dont les agissements des gouvernements passés légitiment les agissements présent et ainsi de suite...)
En définitive si les plus grands artistes du siècle passé (et actuel) ont été américains (à une époque ou la société de consommation de masse commençait à peine) c'est peut-être parce que c'est un pays où les agissements du gouvernement donnent matiére à se rebeller, accuser, dénoncer à tour de bras. Bob Dylan aurait-il été Bob Dylan sans 'Hurricane' Carter et toute la cohorte de protest songs aurait-elle eu pareil echo? Et ainsi de suite pour Neil Young, Joan Baez qui peut continuer de souffler dans le vent, ou la comédie musicale 'Hair' (vue avant-hier et quel chef-d'oeuvre dramatique et toujours d'actualité, remplacez juste Viet-Nam par au choix Afghanistan, Irak, Colombie...)