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Le blog qui gratte: magazine collaboratif sur l'actualité de la guitare
20 juillet 2006

La Sacem maitre chanteur ?

Voilà une bien étrange information à laquelle je n'ai pas porté grande attention dans un premier temps estimant qu'il s'agissait d'intox. Mais il se trouve que la Sacem persiste et signe. En résumé, une directrice d'école est mise à l'index et sommée de payer 75 euros d'amende. Raison de cette 'amende': les enfants de l'école ont chanté des oeuvres déposées et sous le coup du droit d'auteur, ils doivent donc s'acquitter de ces derniers pour faire vivre les artistes.

Voilà un exemple typique qui participe à la frénésie ambiante à propos du droit d'auteur, du piratage et de la musique en général. Face à ce cas tout le monde se sent concerné puisque tous, nous chantons guitare au poing, pour des amis, notre famille, nos petites-amies. Nous chantons tous sous la douche (sans la guitare), nous chantons tous des mélodies de dessins animés qui ont marqué notre enfance... Est-ce pour autant que nous allons devoir rétribuer la Sacem pour aider Bernard Minet à vivre ou les descendant de Brassens à payer leurs impôts?

Lors de la fête de la musique, les petits groupes de reprise devront-ils toujours remplir une formule en triple exemplaire? Oui, la réponse est oui d'un point de vue légal mais d'un point de vue humain je trouve assez nul. Musique sonne avec partage, émotion, sentiments, souvenirs. Et c'est tout ça que cette cochonnerie de société de consommation est en train de nous enlever! Qu'il s'agisse de morceaux télécharger sur Internet passe encore, c'est la gagne pain de la filière musicale mais de là à faire payer des chansonnettes d'enfants n'est ce pas une dérive compléte d'un système qui ne sait pas poser de limites?

Je le repète pour la millième fois, depuis que j'écoute des radio.blog ou des petits groupes dans les bars je n'ai jamais acheté autant de CD et de DVD musicaux et de matos de musique, je n'ai pas du tout mauvaise conscience, au contraire. Et je continuerais à chanter à fond dans la rue... pour le plus grand malheur des passants qui passent.

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