9 octobre 2004
Ecouter du Blues à Paris
Je
cherchais désespérément depuis quelques mois une bonne salle de concert
pour écouter du Blues de qualité à Paris. Mon voeu a été exaucé par un
forum de abc-tabs.com. Un aimable guitariste m'a indiqué L'Espace Blues du 16 rue Barbanègre dans le 19éme; métro Corentin-Cariou.
J'ai réussi à y trainer ma chérie qui décidement voulait voir ce qui me fait tant boullir, relan de jalousie (?). Elle n'a pas été décue et moi non plus.
Nous sommes allé voir un grand de la six-cordes, Arthur Neilson guitariste officiel de Shemekia Copeland, ayant notamment participé à des enregistrements avec Popa Chubby et faisant partie de son label Blues, Dixie Frog.
La salle de concert contient 50 spectateurs à l'aise, confortablement assis avec une bière fraiche, l'accoustique m'a semblé moyenne mais le show valait le coup d'oeil et d'oreille. Un extrait en vidéo se trouve ici , la qualité est très mauvaise mais ca met dans l'ambiance. Attention la vidéo fait 10 Mo, bas-débit s'abstenir (sauf les grand fans patients).
Clairement ce mec est un virtuose, ahurissant, véloce il maitrise son instrument à 150%, une Flying V, la même que celle de Albert King son idole. Son talent pour faire parler sa guitare permet de passer outre sa voix un peu faiblarde et limpide mais les enregistrements en studio doivent corriger ce petit point. Il oscille entre Blues puissant et rapide, funk et rockabilies fluides.
J'ai placé un extrait de son avant-dernier album dans la Radio-Blog ainsi qu'un morceau complet de son dernier album.
Chaque fois que je vais voir un concert je suis frappé par un détail étonnant: j'ai compté lors de ce concert, sur 50 spectateurs, seuls 7 battaient la mesure. Comment est-il possible de vivre un morceau de musique sans taper du pied ou de la main, dodeliner de la tête. Le rythme c'est la vie alors comment peut-on assister à un concert de rock de surcroit, sans se laisser submerger par le tempo? Je me demande si ceux qui ne battent pas la mesure sont vraiment touchés ou concernés par la musique... Ca m'inquiète et je me pose des questions.
J'ai réussi à y trainer ma chérie qui décidement voulait voir ce qui me fait tant boullir, relan de jalousie (?). Elle n'a pas été décue et moi non plus.
Nous sommes allé voir un grand de la six-cordes, Arthur Neilson guitariste officiel de Shemekia Copeland, ayant notamment participé à des enregistrements avec Popa Chubby et faisant partie de son label Blues, Dixie Frog.
La salle de concert contient 50 spectateurs à l'aise, confortablement assis avec une bière fraiche, l'accoustique m'a semblé moyenne mais le show valait le coup d'oeil et d'oreille. Un extrait en vidéo se trouve ici , la qualité est très mauvaise mais ca met dans l'ambiance. Attention la vidéo fait 10 Mo, bas-débit s'abstenir (sauf les grand fans patients).
Clairement ce mec est un virtuose, ahurissant, véloce il maitrise son instrument à 150%, une Flying V, la même que celle de Albert King son idole. Son talent pour faire parler sa guitare permet de passer outre sa voix un peu faiblarde et limpide mais les enregistrements en studio doivent corriger ce petit point. Il oscille entre Blues puissant et rapide, funk et rockabilies fluides.
J'ai placé un extrait de son avant-dernier album dans la Radio-Blog ainsi qu'un morceau complet de son dernier album.
Chaque fois que je vais voir un concert je suis frappé par un détail étonnant: j'ai compté lors de ce concert, sur 50 spectateurs, seuls 7 battaient la mesure. Comment est-il possible de vivre un morceau de musique sans taper du pied ou de la main, dodeliner de la tête. Le rythme c'est la vie alors comment peut-on assister à un concert de rock de surcroit, sans se laisser submerger par le tempo? Je me demande si ceux qui ne battent pas la mesure sont vraiment touchés ou concernés par la musique... Ca m'inquiète et je me pose des questions.
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